Lycée Jeanne D'arc

Lycée Polyvalent – Montaigu

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Ce samedi, Thalie ouvre ses portes à toute une jeunesse réunie par la magie du spectacle vivant. Durant toute l’année, des élèves ont travaillé leur art, sous la houlette de la Cie Bel Viaggio.

Venus du théâtre, de la musique ou de la danse, pratiqués tout au long de l’année dans leurs établissements scolaires, ils se retrouvent accompagnés d’artistes professionnels de la compagnie Bel Viaggio les accompagnant dans chacun des quatorze ateliers proposés. Où lycéens de Léonard-de-Vinci ou de Jeanne-d’Arc, collégiens de Jules-Ferry ou de Villebois-Mareuil, élèves de l’IME (institut médico-éducatif) du Moulin Saint-Jacques, sont mélangés. Ils préparent un spectacle qui est donné, ce samedi, au théâtre de Thalie.

L’enthousiasme est là, mais aussi le sérieux, l’écoute et le partage, quel que soit le groupe. « Nous avons choisi la commedia dell’arte pour découvrir une autre forme du théâtre », confie Sarah. « Habituellement, on doit créer un personnage. Là, il faut entrer dedans », précise Bérénice.

Hier matin, dans l’amphi du lycée Léonard-de-Vinci, les jeunes essayaient de jouer Arlequin sur les conseils d’Alessandro. « Il faut penser le personnage, prendre ses postures et ses gestes, l’essayer le tester, puis on l’est vraiment », indique Émile. Sur la scène, l’ambiance est studieuse et le plaisir est palpable.

« C’est superbe de jouer avec sa voix »

Dans une salle du lycée Jeanne-d’Arc, d’autres jeunes s’initient avec Arnaud à l’art du clown. Les exercices s’enchaînent dans la bonne humeur. Chacun s’exerce à partir d’un petit rien, à s’en emparer pour que son corps s’en imprègne jusque dans ses gestes et les expressions du visage. On joue, on improvise, on s’entraide, on s’encourage.

D’autres jeunes travaillent avec Dominique l’art du bouffon. Ils se sont déguisés, transformant la scène en cour des miracles. « J’aime exagérer le trait, changer les habitudes, jouer avec l’absurde », rappellent Noé, Sloan ou Mathilde. Et si chacun recherchait à être son propre bouffon ? Dans une autre salle, le ton est plus feutré. Des jeunes s’initient à l’art du conteur, en travaillant sa voix, sa respiration en décrochant du texte pour mieux le restituer.

Parmi ces quatorze ateliers, celui du beat-box est le tout dernier arrivé. Camille, un expert dans cet art, délivre ses conseils à un groupe de jeune acquis à cette nouvelle forme d’expression musicale. « On n’a pas besoin d’instrument ! » « C’est super de jouer avec sa voix ! » « J’adore faire du bruit ! », lancent Basile, Martin et Thibaut.

Ce samedi, ils joueront par deux ou trois la basse, la batterie ou peut-être même la trompette sans aucun autre instrument que celui de leur voix. Mais avant cela, chacun doit travailler le souffle, sa voix et le rythme, dans une ambiance joyeuse qui appelle à swinguer.

Thalie accueille ce 13e festival qui rassemble 213 jeunes. Le public pourra les découvrir samedi après-midi, à 14 h. Au spectacle de clôture, à 20 h, la compagnie Bel Viaggio jouera en seconde partie, Heure de fête, revisitant Roméo et Juliette, sur le thème de la discrimination raciale ou celle du handicap.

Montaigu- Publié le21/05/2016